Mes débuts
Il y a longtemps, très longtemps (enfin, pas tant que ça, n'allez pas vous imaginer que je suis vieille, disons il y a 3 ans) j'exerçais un autre métier.
J'en avais assez de faire des journées horriblement longues et d'être traitée comme du caca pour pas un rond. J'ai donc décidée de devenir infirmière...
Je vous entend ricaner d'ici. Mais n'oubliez pas que moi aussi j'ai été naïve!
"Que faire de ma vie?" me demandais je à l'époque? Deux ans d'études pour ce boulot et pas un seul contrat à durée indéterminé à l'horizon. Comme j'avais un grain de jujote, j'ai établi la liste des formations qui me permettraient d'être peinarde et de connaître le moins possible le chômage.
Ma liste était bien courte, malheureusement. En tête:
- épouser un homme riche ( la formation n'est pas ouverte à toutes)
- devenir infirmière
Le deuxième me paraissait beaucoup plus accessible, quand même. Mais pour la deuxième solution, ma réaction était proche de: "Quoi? Moi, infirmière? AHAHAHAHAHAHAHAHA!!!"
Quelques mois plus tard, j'ai été hospitalisée (rien de grave, rassurez vous), et encore 6 mois plus tard, je me retrouvais dans une grande salle à transpirer sur mes tests psychotechniques avec plein d'autres crétines et crétins. Comme quoi, y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...
Encore un oral et me voilà à me lever tôt le matin pour partir en cours, le coeur plein d'espoir, la motivation au maximum et de l'énergie à revendre. Imaginez vous, j'allais sauver des vies, et encore mieux: j'allais me balader dans un hopital en blouse, la seringue à la main, l'air sûre de moi. Et, qui sait? Peut être croiser la route d'un beau chirurgien qui pourrait me permettre de revenir à la solution n°1!
Parce que, il faut être honnête, même si on sait que c'est une fiction, la série "urgence" n'a pas fait rêver que moi...
Vous me croyez si je vous dit que depuis j'ai déchanté?